L’histoire de la Kinésiologie

Delphine-de-courville-kinesiologie-test-musculaire
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Connue dans le monde entier depuis plus de 40 ans, la kinésiologie est une technique complète et intégrée. La kinésiologie connaît aujourd’hui un véritable essor. Dans certains pays, la kinésiologie relève d’une formation universitaire, d’autres l’ont intégrée au sein de l’école comme outil d’aide à l’apprentissage, d’autres encore dans leur système de santé officiel. Cette technique est enseignée au sein de plusieurs écoles réparties dans le monde. En France, La profession de kinésiologue est protégée depuis 2003 et de plus en plus de complémentaires santé incluent au forfait les séances de kinésiologie.
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LES GRANDES DATES

de la kinésiologie

Fin XIXe, le Dr Palmer (USA) jette les bases d’une technique de réajustement vertébral sous l’appellation « chiropractie » ou « ostéopathie ».

Il est suivi pas d’autres médecins américains – Dejarnette, Chapman et Bennet – qui pratique des techniques réflexes permettant une action à distance d’une région du corps à une fonction ou organe.

En 1920, le Dr Bennet remarque une amélioration de la circulation sanguine lorsque l’on touche certains points de la tête.

En 1930, le Dr Chapman remarque qu’en massant certains points du corps, une douleur apparaît mais les symptômes diminuent.

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En 1960, le Dr Goodheard, Américain lui aussi, découvre que chaque grand muscle est en relation avec un organe donné et que certains points améliorent le muscle.

En renforçant un muscle qui teste faible, il parvient en même temps à améliorer le fonctionnement de l’organe concerné. Il établit donc une correspondance entre points et muscles.

Comme il connaît l’acupuncture, il fait aussi le lien entre muscles, organes et méridiens associés.

Il crée une méthode d’équilibration du corps ; méthode gardée secrète par les chiropracteurs jusqu’au début des années 1970.

Le Dr Thie (USA) souhaitant rendre accessible au grand public cette technique, écrit en 1973 « Touch for Health » (traduit en 25 langues) qui devient la base, le tremplin de diverses formes de kinésiologies. Dans ce livre, il établit les relations entre muscles, méridiens et points réflèxes lymphatiques et vasculaires.

Au fil du temps, ces différents professionnels se rendent compte qu’on peut établir, à l’aide du test musculaire, si la cause de l’affaiblissement du muscle est un problème structurel, biochimique ou psychique.

Ainsi, se met en place la notion d’un système d’inter-relations entre le structurel, le lymphatique, le neurologique, l’énergétique, le psychologique et le biochimique.

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Au début des années 70, Daniel Whitesite, Gordon Stockes et Candace Callaway développent le lien entre l’émotion et l’énergie et créent « 3 concepts en 1 » ou « One Brain ». Cette technique permet de désamorcer les émotions du passé qui bloquent les perceptions du présent. Un blocage émotionnel crée un blocage énergétique dans le corps. Et un blocage énergétique fait surface de multiples façons, y compris sous forme de maux physiques. L’essentiel des problèmes physiques trouve leur origine dans une cause émotionnelle.

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Toujours début des années 70, le Dr Diamond, psychiatre autralien, créateur de la technique « Stress sans détresse » fait le lien entre l’émotion et l’énergie. En fonction des ambiances des méridiens, il met au point une série d’affirmations positives par méridien qui permettent de transmuter les sentiments négatifs associés à une problématique.​

Durant les années 80, plusieurs branches de la kinésiologie se développent, dont la « kinésiologie éducative » ou « Brain Gym » créée par Paul Dennison, également fondateur d’une école pour dyslexiques. La kinésiologie éducative utilise le mouvement pour faire travailler les deux hémisphères du cerveau de manière harmonieuse.

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